Lorsque je sais qu’une nuit de pleine lune approche, je donne la garde de mon fils à mes beaux-parents.
Cet instant me brise le cœur tout les mois, voir mon garçon être éloigné de moi parce que son père était un monstre.
Mais il allait falloir que je me fasse une raison, mon fils avait peut-être les gênes d’un loup-garou, alors j’allais devoir apprendre à vivre avec, mais je voyais bien que mes beaux-parents complotaient dans mon dos, on voulait me retirer la garde de mon fils et rien que cette pensée me donné des idées des meurtres.
En cette nuit de pleine lune, de nouveau j’avais ressenti cette souffrance dû à ma transformation d’homme en loup-garou.
Puis ce besoin de chair, seulement je ne pouvais laisser cette envie me dévorer, je devais la contrôler.
Alors je courrais, m’échappant de la ville pour me retrouver dans des liens abandonnés, mais je ne m’arrêtais pas pour autant, je continué de courir, la colère faisant rage en moi, je voulais fuir les problèmes, fuir la vie, m’échapper, je ressentais un immense besoin de liberté, alors je courrais et en tant que loup-garou, la fatigue était plus que longue à venir.
Je préférais m’épuiser ainsi, plutôt que tuer des innocents.
Parfois la bête voulait reprendre le contrôle sur moi, mais je me fixais sur mon fils, mon louveteau qui m’attendrait le matin venu, cette solution arrivait à m’apaiser.
Ayant déjà énormément parcourus de kilomètre, je fis une pause, n’ayant aucune idée du lieu ou je pouvais me trouver, en général j’y pensé le lendemain, on me prenait souvent pour un clochard, un alcoolique ou un fou …
Le but c’était que je ne me fasse pas arrêter par la police, car si c’était le cas, c’était sur qu’on allait me retirer la garde de mon fils.
Quand le soleil ne tardait pas à se lever, en général j’essayais de trouver des maisons abandonnées, mais cela n’avait rien de simple.
Ressentant de nouveau cette envie de chair humaine, je me relevais et me remis en marche, marchant d’un pas plus lent, jusqu’à ce que je ne recommence à courir, ne prenant pas le risque de laisser le loup prendre le dessus sur moi.
J’ai longuement courus, je n’ai pas calculé les heures, puis la fatigue a enfin commencé à se faire ressentir.
J’ai tenté de trouver un abris, mais des odeurs humaines me firent stopper dans ma quête.
Je devais m’éloigner d’eux, le soleil allait bientôt se lever, ce n’était pas le moment que je perde le contrôle, seulement, ces humains la étaient différents, car j’avais bien compris qu’ils me pistaient.
C’est lorsque j’entendis un craquement tout proche de moi, que je recula, me prenant les pattes dans un piège à ours.
Heureusement avec ma force je réussi à le retirer, avant de courir à travers la forêt pour fuir ces hommes.
Une balle, celle-ci n’était pas comme les autres, elle me brûlait comme de l’acide faisant monter ma colère, je me retournais vers l’homme faisant ressortir mes instincts de loup, lui sautant à la gorge, avant de sentir une nouvelle brûlure qui me fit gémir de douleur.
La fatigue se faisant déjà ressentir, le piège à ours et deux balles qui me brûlait comme un décapant.
Je repris une très longue course, fuyant cette forêt, utilisant mes dernières forces pour atteindre un autre lieu, un lieu qui serait bien loin de ces hommes.
Essoufflé et épuisé, je pensé à mon fils … Qu’allait-il devenir si je ne pouvais pas revenir ?
Un lieu que je ne connaissais que trop bien fit son apparition sous mes yeux, je rentrais dans le cimetière avant de m’écrouler sur une tombe, qu’allait devenir mon louveteau ?
Je fus réveillais par une sensation d’être secoué, j’ouvris les yeux, les refermant aussitôt devant les premiers rayons du soleil, me prenant la tête entre les mains, grognant avant de ressentir à nouveau mes meurtrissures.
Puis je sentis qu’on me lancé quelque chose dessus, ma première réaction fut de me retourner et de me reculer, les yeux bouffis, avant de remarquer une veste que j’enfilais rapidement, puis relevant la tête.
Un homme était juste en face de moi, un air sombre, ténébreux, le genre qui préfère la solitude, quelque part il me faisait même pensé à un loup.
Je penchais la tête sur le côté à sa question, avant de réagir avec peur.
-Ou suis-je ? Mon fils on va me le retirer Et ma tête allait exploser.